LegĂ©ant amĂ©ricain a Ă©tĂ© condamnĂ© Ă verser 1,7 milliard de dollars de dommages et intĂ©rĂȘt pour un dĂ©faut de fabrication d'un de ses modĂšles qui a
condamnéà payer mais ne peut pas payer. Le jeudi 24 Septembre 2009 Ă 15:54. coherent . Bonjour, j'ai eu un jugement en ma faveur demandant Ă
Cest du confort mais pas du luxe comme on peut se le reprĂ©senter (tu tâhabilles ps en Dior / Prada, tu pars pas en voyage en dormant dans des hĂŽtels 5* tous les soirs, tu nâas pas un chef Ă domicile. Bref câest du « confort amĂ©liorĂ© », mais pas du luxe tel quâil est entendu habituellement. Bah oui 10⏠le repas du soir quand tu as de la viande Ă 40⏠le kilos c'est pas
Vay Tiá»n Nhanh. SociĂ©tĂ© L'humoriste, condamnĂ© Ă des amendes Ă plusieurs reprises, a jusqu'Ă prĂ©sent refusĂ© de les acquitter. La mĂ©diatisation de son cas pourrait accĂ©lĂ©rer les procĂ©dures de recouvrement. L'humoriste a Ă©tĂ© condamnĂ© Ă des amendes dont le montant total s'Ă©lĂšve Ă 65 000 euros environ. Pourtant, malgrĂ© le succĂšs que rencontrent ses spectacles, il s'est jusqu'Ă prĂ©sent arrangĂ© pour ne pas s'en acquitter. De quels outils la justice dispose-t-elle pour le contraindre Ă payer ? Ce que doit DieudonnĂ© et pourquoi il n'a pas payĂ© DieudonnĂ© M'Bala M'Bala a Ă©tĂ© poursuivi et condamnĂ© Ă plusieurs reprises depuis 2006, notamment pour des dĂ©lits passibles de peines d'emprisonnement. Il doit Ă l'heure actuelle quelque 65 000 euros, dont plus de 37 000 euros en condamnations dĂ©finitives, auxquels il faut ajouter les intĂ©rĂȘts et les frais consĂ©cutifs aux procĂ©dures de recouvrement. L'humoriste est par ailleurs redevable au TrĂ©sor public d'une somme de 887 135 euros pour impĂŽts impayĂ©s, un chiffre qu'il conteste. Il aurait toutefois rĂ©glĂ© 666 620 euros d'arriĂ©rĂ©s en novembre 2013, selon Le Parisien. Jusqu'Ă prĂ©sent, ces multiples condamnations n'ont pas eu d'impact sur sa santĂ© financiĂšre, pour la bonne raison qu'il se dĂ©clare insolvable, et ce malgrĂ© le succĂšs de ses spectacles â qu'il joue souvent Ă guichets fermĂ©s â et la vente de produits dĂ©rivĂ©s divers. DieudonnĂ© n'est en effet ni salariĂ© ni associĂ© en capital des sociĂ©tĂ©s qui gĂšrent ses spectacles et son image, et qui en perçoivent les recettes. Ce qui complique singuliĂšrement la tĂąche de la justice pour recouvrer les sommes dues. Lire l'enquĂȘte en Ă©dition abonnĂ©s Comment DieudonnĂ© gĂšre sa petite entreprise Ce que prĂ©voit le droit français en cas de non-paiement d'amende Une procĂ©dure d'exĂ©cution de peine est en principe lancĂ©e lorsqu'une personne condamnĂ©e Ă payer une amende et a fortiori plusieurs ne s'en acquitte pas. Le ministĂšre public charge le TrĂ©sor de regarder le patrimoine du condamnĂ© et d'effectuer des saisies Ă la hauteur de ce qu'il doit. La situation est plus simple quand la procĂ©dure d'exĂ©cution concerne un salariĂ©, explique au Monde le professeur de droit pĂ©nal Ă l'universitĂ© Paris II, Didier Rebut. On peut alors effectuer par exemple un prĂ©lĂšvement Ă la source, sur le salaire. » En cas de non-paiement d'amendes, le compte bancaire de la personne condamnĂ©e peut thĂ©oriquement ĂȘtre saisi, ainsi que les biens voiture, appartement⊠correspondant au montant des sommes dues. Dans l'affaire DieudonnĂ©, la justice se heurte donc au fait que rien n'est Ă son nom, ni la sociĂ©tĂ© de production de ses spectacles, ni mĂȘme sa maison. Lire le dĂ©cryptage Comment fait DieudonnĂ© pour ne pas payer ses amendes ? La menace de l'enquĂȘte pour organisation frauduleuse d'insolvabilitĂ© Avant mĂȘme la mĂ©diatisation rĂ©cente de l'affaire DieudonnĂ©, la justice s'est penchĂ©e sur cette prĂ©tendue insolvabilitĂ©. Le procureur de Chartres a ainsi ouvert en fĂ©vrier 2013 une enquĂȘte prĂ©liminaire pour fraude fiscale, blanchiment et organisation frauduleuse d'insolvabilitĂ© ». Et l'enquĂȘte a dĂ©jĂ mis au jour plusieurs Ă©lĂ©ments embarrassants pour DieudonnĂ©, comme le rachat, par la sociĂ©tĂ© dont sa compagne est gĂ©rante, de la maison mise aux enchĂšres il y a environ un an pour payer une dette fiscale de plus de 800 000 euros. Lire en Ă©dition abonnĂ©s DieudonnĂ© visĂ© par une enquĂȘte pour blanchiment Cette procĂ©dure, entamĂ©e il y a un an et qui peut encore durer plusieurs mois, voire quelques annĂ©es, va permettre de retracer les circuits financiers qui concernent DieudonnĂ©. Au terme de l'enquĂȘte du procureur, qui peut dĂ©cider ou non de saisir un juge d'instruction, un procĂšs peut avoir lieu si le magistrat considĂšre que suffisamment de preuves accrĂ©ditent un ou plusieurs des trois chefs d'accusation blanchiment, fraude fiscale et organisation frauduleuse d'insolvabilitĂ©. DieudonnĂ©, s'il est reconnu coupable, peut de nouveau ĂȘtre condamnĂ©. Le dĂ©lit d'organisation frauduleuse d'insolvabilitĂ© est Ă lui seul passible de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende. Et, prĂ©vient le professeur Didier Rebut, en cas de mauvaise foi avĂ©rĂ©e, il arrive que les juges finissent par envoyer quelques mois en prison les mauvais payeurs, condamnĂ©s Ă plusieurs reprises, qui organisent chroniquement leur insolvabilitĂ© ». Mais avant cela, cette enquĂȘte prĂ©liminaire pourrait avoir un impact plus immĂ©diat. Le magistrat instructeur a en effet des pouvoirs de saisies pĂ©nales trĂšs importants. En clair, l'immobilier, les comptes bancaires ou la sociĂ©tĂ© de production de DieudonnĂ© pourraient ĂȘtre saisis Ă titre conservatoire, jusqu'au procĂšs. Des jours-amendes requis lors d'un rĂ©cent procĂšs Sur le plan pĂ©nal, une autre affaire menace DieudonnĂ©, indĂ©pendamment du non-paiement d'amendes pour ses condamnations passĂ©es. Lors d'un de ses derniers procĂšs, fin dĂ©cembre, le tribunal correctionnel de Paris a requis 200 jours-amendes Ă 100 euros contre l'humoriste pour des propos tenus dans un enregistrement vidĂ©o diffusĂ© sur Internet en avril 2010. Le dĂ©libĂ©rĂ© est prĂ©vu le 7 fĂ©vrier. En thĂ©orie, si le rĂ©quisitoire est suivi et que DieudonnĂ© est condamnĂ© Ă l'issue de ce procĂšs Ă une amende de 20 000 euros, et s'il ne la paie pas comme il l'a fait jusque-lĂ , il devra effectuer 200 jours de prison. Mais, comme le rappelle Patrick Klugman, l'avocat de SOS Racisme, en France, la tradition juridique veut qu'on n'incarcĂšre pas pour dĂ©lit d'opinion, mĂȘme aggravĂ© ». Et de prĂ©ciser Nous [SOS Racisme fait partie des associations ayant poursuivi l'humoriste pour incitation Ă la haine raciale] ne souhaitons d'ailleurs pas que DieudonnĂ© aille en prison. Ce que nous voulons, c'est que la diffusion de ses propos racistes soit empĂȘchĂ©e ». La possibilitĂ© d'une contrainte judiciaire Enfin, si elle le souhaitait, la justice pourrait se saisir d'un autre dispositif pour envoyer DieudonnĂ© en prison la contrainte judiciaire, prĂ©vue par l'article 749 du code de procĂ©dure pĂ©nale. Ce dispositif prĂ©voit une peine d'emprisonnement maximale de trois mois pour une amende supĂ©rieure Ă 15 000 euros. Il peut ĂȘtre demandĂ© par le TrĂ©sor public en cas d'inĂ©xĂ©cution volontaire d'une ou plusieurs condamnations. Un juge d'application des peines peut alors dĂ©cider de convertir les amendes en jours de dĂ©tention. A noter toutefois que cette contrainte judiciaire concerne strictement les inexĂ©cutions volontaires de condamnations. Les personnes qui apportent des preuves de leur insolvabilitĂ© ne peuvent donc pas y ĂȘtre soumises. SolĂšne Cordier
> PĂ©nal > DĂ©lits > Autres peines PostĂ© le Le 18/02/2022 Ă 1654 Bonjour, Sous GHB, opiacĂ© et valium je vous Ă©pargne les circonstances de ma dĂ©fense ce n'est pas moi qui ait recuperĂ© l'argent sur mon compte et j'ai Ă©tĂ© violĂ©e mais le juge dit que c'est une autre affaire et je suis en attente pour cela j'ai escroquĂ© en ligne en 2020 une personne elle m'a fait un virement je n'ai rien envoyĂ©. La somme est de 400 euros. En 2022 je viens d'avoir une audience j'ai reçu 2 mois de sursis et condamnĂ© Ă payer 400 euros Ă la partie civile donc la personne elle demandait 5200 euros mais cela a Ă©tĂ© dĂ©boutĂ© . Je n'ai aucun argent, je vis chez mes parents, j'Ă©tais majeure et en deuil quand c'est arrivĂ©, dĂ©sormais je suis Ă©tudiante je n'ai aucun bien. Mon avocat m'a dit que je n'ai rien Ă faire, cela coutera plus chere a la partie civile de mandater un huissier pour me forcer Ă payer, mais meme avec un huissier je ne pourrais pas payer. Il me reste 4 ans d'Ă©tudes, est-ce que si par exemple dans 4 ans je travaille et j'ai mon premier salaire on peut me "punir" et demander indemnitĂ© ou prelement auto sur mon compte ou cela peut ne pas aller plus loin ? Merci par avance bien cordialement PostĂ© le Le 19/02/2022 Ă 0811 aucuns membres de votre famille ne peuvent vous prĂȘter les 400 euros ? PostĂ© le Le 19/02/2022 Ă 0856 Non, je n'ai que mes parents ils sont endettĂ©s pour finir la maison. J'ai payĂ© 1000e l'avocat pour avoir cette peine rĂ©duite et pour avoir ces 1000e j'ai deja dĂ» coucher avec un prof de CM de SHS pour qu'il me donne l'argent je ne veux plus jamais ça je veux que ce soit derriere moi, finir mes etudes je n'ai meme pas les fonds pour un echĂ©ancier meme sur 5 ans. Si je demande c'est que je peux pas avoir l'argent. Je suis en double cursus donc non je ne peux pas travailler. Ma question initiale c'est si je vis ma vie, on ne peut pas me prendre ce que je n'ai pas. Alors ils vont avoir 30% de la somme du service d'indemnisation victime je suppose et le reste ? Je dois m'inquieter de quoi ? Mon avocat me dit de ne rien faire qu'ils ne pourront rien me prendre vu ma situation ben ok mais dans 3 ou 4 ans quand j'aurai mon premier salaire imaginons apres mes etudes ça va pas me retomber dessus avec des indemnitĂ©s multipliĂ©es ? PostĂ© le Le 19/02/2022 Ă 0907 Bonjour, Oui, si votre crĂ©ancier ne veut pas lĂącher, le jugement sera toujours exĂ©cutable, un huissier pourra saisir le compte bancaire, votre voiture, vos meubles, vos salaires etc..les intĂ©rĂȘts et autres frais auront augmentĂ© sĂ©rieusement la de justice en retraite. PostĂ© le Le 19/02/2022 Ă 0952 Pourquoi personne ne lit les questions jusqu'au bout ? Je n'ai pas de voiture j'en ai pas de permis je n'ai pas de meubles je n'ai pas de compte bancaire je ne suis pas solvable. J'ai appelĂ© le tribunal j'ai pu avoir le juge d'exĂ©cution des peines ce n'est pas une amende donc il n'y aura pas de majoration comme vous le dites la somme ne monteras donc jamais puisque leur demande de dommages et intĂ©rĂȘts a dĂ©jĂ Ă©tĂ© dĂ©boutĂ© par le juge. N'Ă©tant pas solvable les victimes vont devoir se rĂ©fĂ©rer au service d'indemnisation d'aide aux victimes et d'autres dĂ©partementaux. Il m'a confirmĂ© que le jugement est appliquĂ©, si la victime veux faire appel Ă un huissier cela lui coĂ»tera plus cher car encore une fois je ne suis pas solvable et il m'a tout simplement dit que aprĂšs mon M2 la partie civile ne va pas courir aprĂšs 400 ⏠au bout de 5 ans je le cite . Donc je suis soulagĂ©e je vais tout simplement finir mon sursis et effacer la ligne du fichier B de mon casier pour mes concours administratifs et sĂ©curitĂ© au bout de 6 mois comme le procureur me l'a dit. Mes parents ne risque rien non plus puisque j'Ă©tais majeur donc je suis simplement logĂ©e et je n'ai aucun biens. Le sujet visiblement clos sauf si quelqu'un a des informations complĂ©mentaires d'un point de vue juridique. PostĂ© le Le 19/02/2022 Ă 1654 Pourquoi personne ne lit les questions jusqu'au bout ? Je n'ai pas de voiture j'en ai pas de permis je n'ai pas de meubles je n'ai pas de compte bancaire je ne suis pas solvable. Je rĂ©pond Ă votre question sur l'avenir, dans quelques annĂ©es vous aurez un boulot, un salaire, un compte en banque et peut ĂȘtre une de justice en retraite. PostĂ© le Le 19/02/2022 Ă 1935 Justement je pensais venir pour des renseignements et ce que vous dites ce n'est pas le cas selon le bureau d'exĂ©cution des peines que j'ai appelĂ© car ce n'est pas une amende il y a pas de majoration. Non solvable = non remboursable par le condamnĂ©, avec apartĂ© de non rentabilitĂ© SI la partie civile engagĂ© un huissier mĂȘme dans 5 ans aprĂšs la partie civile s'attendait Ă sortir avec une condamnation de ma personne Ă devoir lui donner plusieurs milliers d'euros mais le juge Ă notĂ© la totale injustification du prĂ©judice et pour cette somme comme j'ai dit il y a des recours avec des fonds commun pour les victimes surtout pour les trĂšs petites sommes. J'avais postĂ© ma question en soirĂ©e je me suis renseignĂ© en journĂ©e auprĂšs de plusieurs juristes et mĂȘme du tribunal qui m'a condamnĂ©e et voilĂ ce qui en est ressorti. Merci quand mĂȘme Nos juristes bĂ©nĂ©voles rĂ©pondent Ă toutes vos questions juridiques - 100% Gratuit
La rĂ©siliation du contrat dâassurance pour non-paiement de la prime est prĂ©vue par lâarticle L 113-3 du code des assurances qui stipule âŠA dĂ©faut de paiement dâune prime ou dâune fraction de prime, dans les dix jours de son Ă©chĂ©ance, et indĂ©pendamment du droit pour lâassureur de poursuivre lâexĂ©cution du contrat en justice, la garantie ne peut ĂȘtre suspendue que trente jours aprĂšs la mise en demeure de lâassurĂ©. Au cas oĂč la prime annuelle a Ă©tĂ© fractionnĂ©e, la suspension de la garantie, intervenue en cas de non-paiement dâune des fractions de prime, produit ses effets jusquâĂ lâexpiration de la pĂ©riode annuelle considĂ©rĂ©e. La prime ou fraction de prime est portable dans tous les cas, aprĂšs la mise en demeure de lâassurĂ©. Lâassureur a le droit de rĂ©silier le contrat dix jours aprĂšs lâexpiration du dĂ©lai de trente jours mentionnĂ© au deuxiĂšme alinĂ©a du prĂ©sent article. Le contrat non rĂ©siliĂ© reprend pour lâavenir ses effets, Ă midi le lendemain du jour oĂč ont Ă©tĂ© payĂ©s Ă lâassureur ou au mandataire dĂ©signĂ© par lui Ă cet effet, la prime arriĂ©rĂ©e ou, en cas de fractionnement de la prime annuelle, les fractions de prime ayant fait lâobjet de la mise en demeure et celles venues Ă Ă©chĂ©ance pendant la pĂ©riode de suspension ainsi que, Ă©ventuellement, les frais de poursuites et de recouvrement. » 1/ La forme de la rĂ©siliation Cet article comporte une disposition qui est un vĂ©ritable piĂšge pour les assurĂ©s. Comme lâarticle L 112-2 du code des assurances qui, interprĂ©tĂ© par la cour de cassation, prĂ©voit que lâassurĂ© a la facultĂ© de modifier son contrat par lettre simple ou tĂ©lĂ©copie, lâassureur peut rĂ©silier le contrat dâassurance par lettre recommandĂ©e sans accusĂ© de rĂ©ception. Il arrive trĂšs frĂ©quemment que les assurĂ©s ne reçoivent pas les lettres recommandĂ©es des assureurs, ce qui provoque un nombre considĂ©rable de mauvaises surprises et de procĂšs vouĂ©s Ă lâĂ©chec. Car la rĂšgle est dâune rigueur jamais affaiblie par la cour de cassation. DĂšs lors que lâassureur dĂ©montre lâenvoi de la lettre recommandĂ©e, Ă lâadresse de lâassurĂ© ou de celui qui paye la prime, le contrat sera irrĂ©mĂ©diablement rĂ©siliĂ© dans le dĂ©lai prĂ©vu par lâarticle L 113-3 du code des assurances avec toutes les consĂ©quences y attachĂ©es. Il suffit que la lettre recommandĂ©e recopie le contenu de lâarticle, le contrat dâassurance sera suspendu dans le dĂ©lai de 30 jours et rĂ©siliĂ© Ă lâissue des 10 jours suivant cette Ă©chĂ©ance. Que la prime soit annuelle ou mensuelle la rĂšgle est la mĂȘme, le moindre incident ou retard de paiement permet Ă lâassureur de rĂ©silier, le contrat. Lorsque la prime est mensuelle, le moindre incident rend lâintĂ©gralitĂ© de la prime annuelle immĂ©diatement exigible, lâassurĂ© ne doit plus seulement payer la mensualitĂ©, mais la prime annuelle. Lorsque lâassurĂ© se plaint de ne pas avoir reçu la lettre recommandĂ©e, et quâil en rĂ©clame la justification Ă lâassureur, celui-ci a la fĂącheuse habitude de ne pas rĂ©pondre. Il attend le plus souvent que lâassurĂ© saisisse le juge pour rĂ©pondre et fournir le justificatif de lâenvoi, par un bordereau de la Poste comportant des dizaines dâenvois le mĂȘme jour, dans lequel se trouve quasiment toujours celui concernant lâassurĂ© qui conteste. Dans toutes les affaires que le cabinet RADIER a eu Ă connaitre Ă chaque fois que le juge Ă Ă©tĂ© saisi, lâassureur a toujours prĂ©sentĂ© le justificatif de lâenvoi de la lettre. LâexpĂ©rience est trĂšs souvent douloureuse pour lâassurĂ© qui ne rĂ©alise lâĂ©vĂšnement quâĂ lâoccasion dâun sinistre pour dĂ©couvrir quâil nâest pas assurĂ©. De nombreux plaideurs ont tentĂ© de combattre la rigiditĂ© et lâinjustice de ce texte, qui va Ă lâencontre de tous les usages et du bon sens, mais malheureusement sans aucun succĂšs. Dans une affaire, un plaideur est parvenu Ă dĂ©montrer que la Poste ne lâavait pas averti quâil pouvait retirer la lettre recommandĂ©e quâelle avait conservĂ©e, pourtant la cour de cassation a jugĂ© que lâassureur nâavait pour seule obligation que dĂ©montrer lâenvoi de la lettre et non sa rĂ©ception par son destinataire. Par consĂ©quent la rĂ©siliation du contrat dâassurance a Ă©tĂ© confirmĂ©e. MalgrĂ© les tentatives malheureuses pour rĂ©sister Ă la rigueur et lâinjustice de cette rĂšgle aucune modification du texte ou de la position de la cour de cassation pour son interprĂ©tation ne sont en vue. 2/ Les consĂ©quences de la rĂ©siliation En cas de rĂ©siliation en cours de contrat lâassureur doit restituer le prorata de prime courant jusquâĂ la fin du contrat. Quand un assurĂ© qui reçoit une mise en demeure avec rĂ©siliation du contrat, paye aprĂšs la rĂ©siliation, soit lâassureur accepte le paiement et le contrat reprend effet, soit lâassureur refuse le paiement et restitue la part de la prime courant jusquâĂ la date anniversaire du contrat. Mais les assureurs ont rĂ©pliquĂ© en imposant une clause de leur contrat prĂ©voyant quâen cas de rĂ©siliation pour non-paiement de la prime, le reliquat de prime pour la pĂ©riode postĂ©rieure Ă la rĂ©siliation leur resterait acquis Ă titre de premiers dommages intĂ©rĂȘts. Par consĂ©quent quand lâassurĂ© paye en retard aprĂšs rĂ©siliation, si lâassureur accepte la prime sans rembourser le reliquat, cela ne signifie pas que le contrat a repris tous ses effets, mais que le contrat est bien rĂ©siliĂ© et que lâassureur a conservĂ© toute la prime Ă titre de dommages intĂ©rĂȘts de la rĂ©siliation. La situation est dĂ©sormais trĂšs claire pour la cour de cassation. Lorsque le contrat dâassurance prĂ©voit, comme câest presque toujours le cas, quâen cas de rĂ©siliation pour non-paiement des primes le solde de la prime que lâassureur doit normalement restituer Ă lâassurĂ© lui restes acquis Ă titre de dommages intĂ©rĂȘts, lâencaissement aprĂšs rĂ©siliation du contrat ne vaut pas renonciation Ă cette rĂ©siliation. lâarrĂȘt retient que si M. X⊠prĂ©tend que les assureurs auraient renoncĂ© Ă se prĂ©valoir de la rĂ©siliation des contrats, la renonciation Ă un droit ne peut rĂ©sulter que dâun acte manifestant sans Ă©quivoque la volontĂ© de renoncer ; que tel nâest pas le cas de lâencaissement que fait sans rĂ©serves lâassureur, aprĂšs la date de rĂ©siliation, dâune prime venue Ă Ă©chĂ©ance avant, avec la prĂ©cision que la rĂ©siliation ne dispense pas lâassurĂ© du paiement des primes Ă©chues, traduisant, en tout Ă©tat de cause, la volontĂ© de lâassureur de percevoir lâintĂ©gralitĂ© des cotisations impayĂ©es.. »Cass 2Ăšme civ 24 mai 2006 Conclusion, en cas de rĂ©siliation lâassureur a le droit de poursuivre lâassurĂ© pour le paiement de la prime totale, mais conserve le bĂ©nĂ©fice de la rĂ©siliation, de sorte quâen cas de sinistre le contrat est rĂ©siliĂ© et lâassurĂ© aura tout perdu. En revanche en cas de rĂ©siliation, les assureurs confient les poursuites en paiement de la prime Ă des sociĂ©tĂ©s de recouvrement trĂšs virulentes qui adressent de nombreuses lettres de menace, mais nâexercent de vraies poursuites que trĂšs rarement, surtout pour de petites sommes.
condamné a payer mais je ne peux pas